Gawain [Egaré]

Prénom : Gawain


Nom : (De Brocéliande)


Statut : égaré


Age et date de naissance : 19ans, né le 15 Août en 980 ap J.C selon le calendrier grégorien soit le 15 du mois de Sextilis de l’an 1732 AUC (après la fondation de rome) selon le calendrier julien utilisé à l’époque (*la meuf qui se la pète* XD)

Origine : « Européen » / Armoricain (pas encore Franc à l’époque =D ni romain parce que les irréductibles tout ça tout ça…mais les romains étaient surtout déjà un peu morts alors bon XD)


Couleur des yeux : bleus très clairs à l’origine


Couleur des cheveux : Blonds tellement clairs qu’ils paraissent argentés (blonds platine ? XD)


Taille : 1m76


Description physique : Gawain est un garçon assez grand et fin, assez musclé puisqu’après tout il manie l’épée. Il a des traits fins, ses cheveux clairs, descendant jusque ses épaules encadrent un visage tout aussi clair et lui donnent un air doux . Mais sa bouche aux lèvres pâles n’esquissent jamais plus qu’un faible sourire. La plus grande particularité de son visage sont ses yeux qu’il a de crevés. Il a des cicatrices très voyantes qui sont restées, ce qui laisse penser qu’il ne les a pas perdu en douceur. Il porte parfois des bandages sur les yeux.


Caractère : Gawain a été un jeune homme vif, déterminé, confiant et ne se laissant pas facilement abattre. Il n’est plus que l’ombre de lui-même et c’est sûrement le sentiment de culpabilité et le désespoir de sa situation qui l’a amené à Eden’s Palace. Il ne se rappelle de plus rien mais il sait que l’état de ses yeux n’est pas un accident.


Histoire : Gawain est né en France au 10ème siècle après JC, dans une famille de serfs sur le domaine d’un riche seigneur féodal de la côte nord-ouest du pays, de là où les bateaux partaient pour la Bretagne. Personne n’en est vraiment sûr, mais on pense qu’il s’agit du fils du seigneur. Ce seigneur était cupide et mauvais, et réputé cruel envers ses serviteurs. Lorsque deux de ses serfs se mariaient, il était de coutume qu’il vienne chercher la mariée le soir des noces, pour la posséder avant son mari. La mère de Gawain n’y avait pas échappé, et était tombée enceinte très tôt. Aussi croyait-on, et très justement, que l’enfant n’était pas celui du mari mais celui du seigneur. Ce qui ne l’empêcha pas d’être aimé et choyé par ses deux parents, ne tenant pas compte des circonstances qui l’avaient amené au monde. A 9ans il fut retiré de sa famille, et du travail ingrat des champs il passa à celui de chien des châtelains. Le seigneur ne lui accordait que peu d’intérêt et la Dame de ce dernier le haïssait pour ce qu’il était : fils de l’adultère de son mari et pauvre gueux. La seule personne aimable avec lui ne faisait même pas partie des autres serviteurs, il s’agissait du jeune châtelain, plus âgé que lui de 3ans, neveu du seigneur qui était venu chez son oncle pour être élevé en futur chevalier depuis l’âge de 7 ans. Leur bonne entente resta bien évidemment secrète auprès de la Châtelaine qui n’aurait pas vu d’un très bon œil cette amitié. Quand le jeune fils du seigneur eut atteint ses quinze ans, il fut adoubé chevalier et prit Gawain comme écuyer. Même si son choix déplut à beaucoup de personnes. (Sans compter qu’il n’avait pas même suivi le parcours normal d’un jeune seigneur destiné à être chevalier. Entre autre, Gawain n’avait normalement pas le droit de devenir écuyer.)
Et l’amitié qu’il éprouvait pour Gawain n’eut alors plus de secret.
A côté de cela, Gawain rêvait lui aussi de devenir chevalier, et le fait qu’il soit déjà écuyer aurait pu l’y aider. Il savait qu’on lui mettrait des bâtons dans les roues, mais il comptait bien réussir un jour à se faire affranchir et partir de ce fief dans l’espoir de trouver un seigneur qui lui accorderait la grâce de l’adouber. Après tout, beaucoup de jeunes garçons devenaient chevalier et ils n’étaient pas forcément de famille aussi riche que celle de son maître. Ce qui comptait, c’était leur vaillance, leur bravoure, leur dévotion, leur fidélité. Evidemment, il fallait se rendre à l’évidence que Gawain idéalisait beaucoup trop les chevaliers. C’était le cas de beaucoup de jeunes gens de son âge. Il ne se rendrait compte de la vérité qu’une fois qu’il aurait rencontré beaucoup plus de vrais chevaliers que son ami.
Dans de malheureuses circonstances, le neveu du châtelain se fit tuer dans un duel, par un autre chevalier fourbe et mesquin. Le seigneur perdit son unique fils et héritier. Gawain perdit sa place d’écuyer et retournerait à celle qu’il avait au départ, celle d’esclave. Mais ce qui le rendit le plus triste, était la perte de son seul ami et soutien. Un coup du sort très dur.
Il n’était pas au bout de ses peines. Le chevalier qui avait tué son maître l’emporta avec lui mais ne le traita pas mieux qu’il l’était au château, lorsqu’il était sous les ordres de la châtelaine qui le haïssait. Il fut maltraité et le chevalier faisant partie de ceux-ci qui ne souciaient guère de la courtoisie, il fut témoin de bien d’autres meurtres et crimes grossiers. Epuisé de devoir supporter les mœurs de ce chevalier peu fier, il décida de ne plus rien faire pour lui et de ne plus lui obéir, quitte à se faire battre. Finalement, il ne fut même pas battu à mort comme il s’y attendait mais vendu à un autre seigneur, qui lui, fut plus clément.
Cette fois, Gawain travailla pour un homme vraiment bon et généreux. Emu par l’histoire du jeune garçon, il lui accorda la liberté et lui donna même la possibilité de devenir écuyer de son fils. Gawain avait alors 14ans.
Lorsqu’il eut atteint ses 15ans, son seigneur, qui en avait le pouvoir, lui accorda d’être adoubé chevalier. Gawain gagna sa réputation grâce à son courage, sa générosité et sa témérité, mais aussi sa force et sa beauté (soigné et bien nourri, il n’avait plus rien du gueux méprisé des châtelains et chevaliers de son enfance.) Un parfait chevalier courtois, bien que pas très pieux comme il aurait dû l’être. Sa renommée auprès des dames n’avait pas tardé à grimper. Comme la plus célèbre de ses prouesses (étant aussi la première) s’était accomplie dans la forêt de Brocéliande, qui se trouvait beaucoup plus à l’ouest du domaine de son bienfaiteur, il fut nommé « le Chevalier Gawain de Brocéliande »
Hélas, la vie met parfois sur notre route des difficultés auxquelles on ne s’attend pas. Des tentations auxquelles on cède et nous précipitent au fond du gouffre.
Le seigneur avait une femme, jeune et incroyablement belle. Gawain, malgré lui, s’en était épris. Il souffrait beaucoup de cela car rien que la regarder était trahir le seigneur qui avait tant fait pour lui. Cela aurait été bien plus facile à supporter si la Dame elle-même n’était pas un jour venu parler à Gawain en sous entendant qu’elle avait elle aussi des sentiments pour lui. Il craqua et se confessa. Ils devinrent amants. Puis furent découverts.
Le seigneur, fou de rage, arracha tous les bijoux et les vêtements riches de sa dame, et il l’humilia devant tout son fief, comme il avait été humilié lui-même par son infidélité. Jamais Gawain n’avait assisté à une vue aussi horrible que celle du déshonneur de celle qu’il aimait.
Il fut chassé sans ménagement, et trouva encore le seigneur trop clément de lui avoir épargné la vie. Mais il était plus honteux que jamais. Il se maudit, lui et sa faiblesse. Et il jeta ses armes de chevalier dont il se trouvait indigne. Désespéré, rongé par la culpabilité et épuisé de tout ce qu’il avait déjà vécu, en 19ans de vie, il maudit encore ces yeux qui avaient trop vu de souffrances et d’horreurs, et ces yeux qui lui avait causé de trahir son bienfaiteur parce qu’ils avaient vu, aimé et désiré la femme de celui-ci. Et pour ce qu’ils représentaient, il se les creva.
C’est à ce moment que Gawain laissa la réalité derrière lui et arriva à l’Eden’s Palace.

(Je préviens juste que je pourrai peut-être pas joué tout de suite. :3)

Validé mon chaton....